Claudio Stassi.
Claudio Stassi, jeune dessinateur palermitain, a publié pour plusieurs maisons d’édition. Il a gagné le concours “Montalbano a fumetti” en publiant son histoire à volume pour la “Hazard”.
Enseignant à l’école de Bande Dessinée de Palerme. Le style de Claudio est dur et mordant, ses personnages reflètent la brutalité d'une vie passée entre le compromis et la peur dans un milieu où la mafia règne tranquillement. Nous l’avons interviewé alors qu’une de ses bandes dessinées a été publiée en France et en Espagne.
SA: Maîtrise à l’Académie des Beaux Arts de Palerme…De quelle façon a commencé ton parcours, un rêve depuis que tu es enfant ou tu as suivi les cours aux Beaux Arts et tout de suite après tu as compris que la bande dessinée était la forme artistique plus conforme à tes aspirations? CS: Ma passion pour la bande dessinée m’a été transmise par mon père, qui a toujours été un lecteur de bandes dessinées. Chez moi, la bande dessinée a toujours été présente. Dans le temps, ma passion pour la bande dessinée et celle pour la lecture de l’art séquentiel (comme le définit Eisner) se sont fusionnées en un parcours unique. J’ai ainsi fréquenté pour des raisons évidentes, des écoles artistiques, qui, cependant, apprécient moins la bande dessinée. A l’Académie, j’ai eu de nombreuses difficultés dans l’acceptation de la bande dessinée comme ma propre expression artistique. Après toutefois, j’ai connu des professionnels qui déjà travaillaient dans le monde de la bande dessinée et avec eux, j’ai grandi au cours des années. (suite)
Claudio Stassi, giovane fumettista palermitano, ha pubblicato per varie case editrici.
Ha vinto il concorso “Montalbano a fumetti” pubblicando la sua storia in volume per la “Hazard”.
Insegnante alla scuola di fumetto di Palermo. Lo stile di Claudio è graffiante e duro, i suoi personaggi riflettono la brutalità di una vita trascorsa tra compromessi e paura in un ambiente in cui la mafia regna indisturbata. L’abbiamo intervistato proprio mentre un suo fumetto è stato pubblicato in Francia ed in Spagna.
Intervista
SA: Laureato all’Accademia di Belle Arti di Palermo…Com’è cominciato il tuo percorso, un tuo sogno fin da bambino o hai seguito i corsi a Belle Arti e successivamente hai capito che il fumetto era la forma artistica che ti era più consona? CS: La mia passione per il fumetto mi è stata trasmessa da mio padre, che è sempre stato un lettore di fumetti. A casa mia, il fumetto da leggere non è mai mancato. Col tempo la mia passione per il disegno e quella per la lettura dell’arte sequenziale (come la definisce Eisner) si sono fuse in un unico percorso. Ho quindi frequentato per ovvie ragioni, scuole artistiche, che però apprezzano il fumetto in forma minore. In accademia ho avuto non poche difficoltà nell’accettazione del fumetto come mia espressione artistica. Poi però, ho conosciuto professionisti che già lavoravano nel mondo del fumetto e con loro sono cresciuto negli anni. (continua)
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